Les documents historiques
Les citations et les chansons
Liberté
Charles Trenet (1945)
« Vagabond si tu rêves
Au coeur profond de la forêt
Rêve d'amour, d'espoir, de trêve
Rêve de calme, rêve de paix
Tous les rêves ne sont pas mensonges
Mais si demain à ton réveil
Ta belle histoire se prolonge
Tu chanteras sous le soleil
Liberté »
L'affiche rouge
Léo Ferré - Les chansons d'Aragon 1961
« Adieu la peine et le plaisir, adieu les roses
Adieu la vie adieu la lumière et le vent
Marie-toi sois heureuse et pense à moi souvent
Toi qui va demeurer dans la beauté des choses
Quand tout sera fini plus tard en Erivan »
Nuit et brouillard
Jean Ferrat 1963
« Ils se croyaient des hommes, n'étaient plus que des nombres.
Depuis longtemps, leurs dés avaient été jetés.
Dès que la main retombe, il ne reste qu'une ombre.
Ils ne devaient jamais plus revoir un été. »
Comme Toi
Jean-Jacques Goldman (1982)
Le Chant des Partisans
Musique : Anna Marly • Paroles : Joseph Kessel Maurice Druon
Créé en 1943 à Londres, il devint l’hymne de la Résistance française.
« Ici chacun sait ce qu’il veut, ce qu’il fait quand il passe
Ami, si tu tombes un ami sort de l’ombre à ta place
Demain du sang noir sèchera au grand soleil sur les routes
Sifflez, compagnons, dans la nuit la liberté nous écoute »
Le chant des marais
est l'adaptation en français d'un chant allemand composé en 1933 par des prisonniers communistes du camp de concentration de Börgermoor dans le Pays de l'Ems en Basse-Saxe . Ce chant est devenu un chant militaire français.
« Dans ce camp morne et sauvage
Entouré de murs de fer
Il nous semble vivre en cage
Au milieu d’un grand désert
Bruit des pas et bruit des armes,
Sentinelles jours et nuits,
Et du sang, des cris, des larmes,
La mort pour celui qui fuit. »
Chanson dans le sang
Jacques Prévert (Paroles 1946)
« Adieu la peine et le plaisir, adieu les roses
Adieu la vie adieu la lumière et le vent
Marie-toi sois heureuse et pense à moi souvent
Toi qui va demeurer dans la beauté des choses
Quand tout sera fini plus tard en Erivan »
La complainte du partisan
Anna Marly , Emmanuel d'Astier de la Vigerie (1943)
Marche des Forces Françaises de l'Intérieur
Paroles : Valentin Tarault, musique Camille Robert - 1944
« Jamais nos cœurs ne s’endorment
Comme un seul homme à l’appel menaçant
Les soldats sans uniforme
Sont toujours prêts à répondre ‘’Présent ! ‘’
Nul ne flanche et jamais, non jamais, oui da
La revanche n’a cessé d’armer nos bras »
L'effort humain
Jacques Prévert ( Paroles 1946, par Serge Reggiani)
« L'effort humain porte un bandage herniaire et les cicatrices des combats livrés par la classe ouvrière contre un monde absurde et sans lois.
L'effort humain n’a pas de vraie maison il sent l’odeur de son travail et il est touché aux poumons, son salaire est maigre, ses enfants aussi… »
La marche de Ménilmontant
Maurice Chevalier (1942)
« V'là les gars de mon village,
Ni plus mauvais, ni meilleurs
Que tous les gars à la plage
De Paris ou bien d'ailleurs.
Ils seront les jeunots d'un autre âge
Qui rendra au pays toute sa grandeur. »
Ah ! que la France est belle
Henri Jossy (1941)
« Elle allait à l'école au village d'en bas
Elle apprenait les livres, elle apprenait les lois
Elle chantait les grenouilles
Et les princesses qui dorment au bois
Elle aimait sa poupée, elle aimait ses amis
Surtout Ruth et Anna et surtout Jérémie
Et ils se marieraient un jour peut-être à Varsovie »
La rose blanche
Mickey 3D (2016)
« Le vent souffle sur les tombes
Et la liberté reviendra
On nous oubliera
Nous rentrerons dans l’ombre »
« Aujourd'hui, c'est le cœur battant
Que l'on parle de la patrie ...
Mais après la pluie, le beau temps
Guérira ses ailes meurtries...
Et bientôt, quand nous parcourons
Les contrées qui, déjà renaissent
Aux mains d'une ardente jeunesse,
Avec amour, nous chanterons :
Ah ! Que la France est belle
Avec ses champs, ses bois, ses vallons ses clochers !
Chaque région nouvelle,
Nous fait, soudain, découvrir des trésors cachés ! »
« Aujourd’hui c’est moi qui tombe
Je rejoins l’armée des ombres
Mais demain je reviendrai
J’irai danser sur nos tombes
Juste après la pluie qui tombe
L’herbe viendra repousser »
Les loups sont entrés dans Paris
Serge Reggiani (1967)
« Les hommes avaient perdu le goût
De vivre, et se foutaient de tout
Leurs mères, leurs frangins, leurs nanas
Pour eux c´était qu´du cinéma
Le ciel redevenait sauvage,
Le béton bouffait l´paysage... d'alors. »