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Évitez la mise en boite

Dernière mise à jour : 15 juin


Évitez la mis en boite

"Et puis, qu’arriverait-il si vous commenciez, dès maintenant, à réaliser vos rêves ? 

Vous êtes-vous déjà posé cette autre question que j’adore ? Elle est de Pierre Rabhi : " Existe-t-il une vie avant la mort ? " Voici un extrait de sa conférence au cours de laquelle il parle de l’incarcération de l’itinéraire des êtres humains :

"De la maternelle à l’université, on est enfermé, on appelle ça un ‘’bahut’’ (lycée – école secondaire). Tout le monde travaille dans des boîtes, des petites, des grandes boîtes, etc. Même pour aller s’amuser, on y va, ‘en boîte’, bien sûr dans sa ‘caisse’ (voiture), hein, bien entendu.  Et puis vous avez la dernière boîte où on stocke les vieux, en attendant la dernière boîte que je vous laisse deviner. Voilà pourquoi je me pose la question : existe-t-il une vie avant la mort ? "

Et que penser de cette expression : « on a qu’une vie à vivre, profitons-en ! ». Combien de fois ai-je entendu des gens la dire dans de brefs moments de plaisir pour ensuite se réfugier rapidement dans leur quotidien, leur confort, se donnant l’impression de vivre cette vie unique, alors que …  ''

Extrait de mon livre : La voix qui crie dans le désert


Évitez la mise en boîte

Il y a des expressions qui disent tout sans le vouloir. “Travailler dans une boîte”, “sortir en boîte”, “rentrer dans sa caisse”, “finir dans une boîte”… La métaphore est si parlante qu’elle semble avoir échappé à notre conscience. Et pourtant, Pierre Rabhi, avec sa lucidité tranquille, nous secoue doucement : sommes-nous en vie… ou juste bien rangés ?


L’itinéraire tracé d’avance

De la maternelle à la maison de retraite, tout semble être structuré pour nous contenir. On naît dans une boîte (la chambre de maternité), on apprend entre quatre murs, on rêve de décrocher un poste dans une boîte sérieuse, on se déplace en boîte à 4 roues, et l’on finit par être posé dans une boîte de bois. Le cycle est propre, net, hermétique. Mais à quel moment avons-nous vraiment habité notre existence ?


Vivre, ce n’est pas simplement fonctionner

Ce que nous appelons souvent « vivre », n’est-ce pas trop souvent une simple conformité à un schéma ? On s’agite, on travaille, on consomme, on remplit des cases. Puis, on ponctue ce rythme par des petits moments d’évasion que l’on appelle “profiter de la vie”, croyant que ce sera suffisant. “On n’a qu’une vie”, dit-on. Mais la question se pose : cette vie-là, la vivons-nous vraiment ?


Sortir de la boite : un acte de rébellion douce

Éviter la mise en boîte, ce n’est pas forcément fuir la société ou vivre en marge. C’est refuser que la boîte devienne notre identité. C’est oser rêver, créer, ralentir, aimer autrement. C’est cultiver l’inattendu, l’instant vivant. C’est ne pas attendre la retraite pour goûter au vrai. C’est se donner le droit de déboîter les cases, de repousser les couvercles invisibles. De se sentir libre dans son âme, même si le monde continue de tout étiqueter.


Et si la vraie vie commençait… maintenant ?

La question de Rabhi – “Y a-t-il une vie avant la mort ?” – n’est pas une provocation. C’est une invitation. À s’éveiller. À arrêter de remettre à plus tard ce qui nous fait vibrer. Car chaque boîte dans laquelle on s’enferme un peu plus rend l’air plus rare, les rêves plus lointains, l’élan plus fragile.

Peut-être que réaliser ses rêves, c’est simplement sortir de la boite. Décider qu’on n’est pas fait pour être rangé. Et que l’existence mérite d’être vécue en pleine lumière, même si cela dérange un peu.



Voici 5 questions de coach visant à « éviter la mise en boîte », à éveiller la conscience et stimuler un passage à l’action


  1. Dans quelles "boîtes" avez-vous l'impression de vous être enfermé(e) au fil du temps, consciemment ou non ?

    (Travail, croyances, habitudes, relations, image sociale…)

  2. Quelle partie de vous-même étouffe aujourd’hui à force d’être contenue, cadrée, ou limitée ?

    (Désirs refoulés, talents inexploités, rêves oubliés…)

  3. Si vous pouviez ouvrir une de ces boîtes et en sortir librement, qu’est-ce que vous feriez dès demain ?

    (Un geste concret, un changement de regard, un choix audacieux…)

  4. Quelle peur vous empêche le plus de vivre une vie pleinement choisie plutôt qu’une vie « bien rangée » ?

    (Peur de l’échec, du jugement, de l’inconnu, de perdre quelque chose…)

  5. Comment sauriez-vous que vous êtes en train de vivre votre vraie vie, plutôt que de simplement “fonctionner” dans celle qu’on attend de vous ?

    (Quels signes, quelles sensations, quels accomplissements ?)


Courte réflexion additionnelle ... un constat !

Dans un monde qui valorise davantage l’efficacité, la productivité et la conformité plus que l’authenticité, nombreux sont ceux qui finissent par vivre dans des boîtes bien décorées, soigneusement aménagées, mais profondément vides de sens. Ces boîtes prennent mille formes : un emploi sécurisant mais aliénant, une routine confortable mais étouffante, des rôles sociaux rassurants mais contraignants. La mise en boîte dont parle Pierre Rabhi ne se limite pas à une réalité physique ou sociale — elle touche au cœur même de notre existence. C’est une mise en scène silencieuse d’une vie pilotée par les automatismes, gouvernée par les attentes extérieures, et bridée par la peur de dévier de la norme.

On se conforme, on obéit, on avance dans les rails tracés pour nous, en croyant être libres parce qu’on peut choisir la couleur des murs de notre boîte. Mais derrière cette façade, l’être profond s’assèche, en manque d’oxygène, en manque d’élan. Pourtant, la quête de sens commence précisément là, au moment où l’on prend conscience de ces murs invisibles. Lorsqu’on ose les interroger. Lorsqu’on se demande si cette vie est vraiment la nôtre ou celle qu’on attend de nous.

Chercher du sens, c’est prendre le risque de l’authenticité, celui de sortir des cases, de ne plus toujours cocher les bonnes réponses, mais d’écouter les vraies questions. C’est redonner de la saveur à notre quotidien, retrouver la vibration du vivant et oser une vie choisie plutôt qu’endossée. Vivre pleinement, ce n’est pas tout bouleverser du jour au lendemain. C’est, avant tout, créer un espace intérieur, un sanctuaire, où l’âme peut respirer librement, se déployer sans peur et nous guider vers ce qui nous rend profondément vivants. C'est choisir, au bout du compte, ce qui donne du sens !





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